Quetzaltenango

         Bonne nuit, mais au reveil, aie, aie, aie, j'ai mal aux cuisses et aux mollets. Bon, ça va passer. Le ciel est tout bleu, donc avant de quitter Panajachel, nous retournons au bord du lac pour avoir encore des vues sur les volcans. On ne les a jamais vus aussi bien. Pour profiter encore du lieu, nous prenons un petit déjeuner dans un restau au bord de l'eau.

         Vers 9 h30, nous quittons l'hôtel et marchons en direction de la station de bus.  Le gars d´un bus nous voyant, nous fait signe de nous dépêcher. Donc on cours avec nos gros sacs, et le gars se précipite sur nous pour nous arracher les sacs et les mettre sur le toit du bus. Il a failli me tordre le bras en m'enlevant le sac à dos. JL monte par l'arrière du bus, je suis derrière, mais le marche-pied est très haut, je dois m'accrocher avec les deux mains, et en même temps le bus démarre, j'ai une jambe dans le vide...Ouf, ça y est, j'y suis.

          On descend à Solola pour changer de bus. Nos gros sacs sont déjà sur le toit d'un autre bus. Tout va très vite ici... Même chose au deuxième changement. Mais le bus est déjà plein. Les gens se poussent un peu, et nous nous asseyons chacun une fesse sur la banquette, et une autre dans le vide. Ce bus va aller à une vitesse excessive, et il y a plein de virages, il faut s'accrocher fermement au dossier des sièges pour ne pas glisser sur son voisin. Une petite fille est malade et vomit. Le paysage est très beau, avec des montagnes et des vallées bien peuplées. En arrivant dans la région de Quetzaltenango, nous apercevons un, puis deux volcans, mais les nuages commencent à arriver.

           Nous débarquons sur une place remplie de bus, à côté d'un immense marché. Le coin est sale. On est loin des belles gares routières mexicaines. On essaye de se repérer sur le plan de notre livre. En fait on est  encore très loin du centre ville. Apres renseignement, on traverse le marché avec nos sacs sur le dos, pour trouver un autre emplacement de bus. Là, on prends un petit bus de ville qui nous amène au " parque central". Maintenant il faut trouver un hôtel. Le premier est bien trop cher, le deuxième plein, on se rabat alors sur un autre qui est un peu pourri, à la limite de la propreté. Mais je crois qu'on devient un peu plus difficile, il faut dire que le Mexique nous a un peu habitué au " luxe"...

         On passe l'après midi à se renseigner pour aller voir de plus près ou au mieux grimper sur le volcan Santa Maria. Moi j'y renonce, j'ai encore mal aux cuisses, et ne veux pas renouveler l'ascension d'hier, avec ces 1200m de dénivelé. Au fond du cratère du volcan, il y a un dôme, le Santiaguito, qui est en activité régulière. On apprend qu´on peut le voir à partir d'un point de vue situé sur le flanc du volcan. On essayera d'y aller demain, c'est plus facile que de monter en haut du volcan.